miércoles, 13 de febrero de 2013

http://youtu.be/yL08_7Uf_nQ

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L’Amérique latine et l´intégration régionale du Chili

Les chefs d’Etat ou de gouvernement des 27 membres de l’Union européenne (UE) et des 33 pays de la Communauté d’Etats latino-américains et caribéens (Celac) se réunissent à Santiago du Chili, le weekend des 26 et 27 janvier.

Le lendemain, lundi 28 janvier, a lieu le premier sommet de la Celac. A cette occasion, la présidence tournante de la nouvelle entité régionale passera du président chilien, Sebastian Piñera, à son homologue cubain, le général Raul Castro.

Des voix se sont élevées pour souligner l’inconvénient de voir une communauté de pays libres incarnée par le dirigeant cubain, le seul chef d’Etat de la région dont la légitimité démocratique est nulle.

Derrière l’unanimité de façade, l’Amérique latine et les Caraïbes sont divisées, traversées par des tendances centrifuges et des intérêts contradictoires.

Jamais l’horizon de l’intégration régionale n’a paru aussi éloigné.

Pourtant, depuis 1960, les Latino-Américains n’ont cessé de poursuivre le rêve d’une unification susceptible d’accroître leurs chances dans une économie mondialisée.

Les deux principaux organismes d’intégration sous-régionale sont en panne ou en déshérence. La Communauté andine des nations (CAN) a implosé sous les coups de boutoir du président vénézuélien Hugo Chavez. Le Mercosur (l’union douanière sud-américaine) est en butte à une guerre commerciale intermittente entre les deux grands, Argentine et Brésil, indifférents au sort des petits, Uruguay et Paraguay. Ce n’est pas l’entrée du Venezuela, suivie par celui de la Bolivie, voire de l’Equateur, qui rétablira la dynamique vertueuse du Mercosur.

L’Amérique centrale a mieux réussi l’intégration, en dépit des différences entre ses gouvernements. Le « régionalisme ouvert » sur le reste du monde a prouvé là qu’il était compatible avec les défis du développement. Evidemment, les petits pays centre-américains n’avaient pas le choix. Leur poids est hélas trop réduit pour servir d’exemple aux Sud-Américains, beaucoup plus sensibles aux pulsions souverainistes et aux tentations protectionnistes.

L’Union des nations sud-américaines (Unasur), constituée sous l’initiative du Brésil autour de son pré carré, pour éviter la concurrence du Mexique, cherche encore sa place. Disposer d’un forum politique, c’est bien, mais la diplomatie des sommets ne règle pas les problèmes d’intégration physique, ni la complémentarité énergétique, dont les projets demeurent dans les cartons.

Une architecture régionale mal structurée

La nouvelle Alliance du Pacifique, formée par le Chili, le Pérou, la Colombie et le Mexique, attire déjà le Costa Rica et le Panama. Elle montre l'insatisfaction avec les autres structures et l’attraction de la région Asie-Pacifique, alors que le front Atlantique et la relation avec l’UE marquent le pas.

Malgré la crise de la zone euro, l'UE reste une référence en matière d'intégration pour les Latino-Américains. « En Amérique latine, l’architecture régionale, mal structurée, a échoué », confie Juan Emilio Cheyre, directeur du Centre d’études internationales de l’Université catholique, à Santiago du Chili.

L’Organisation des Etats américains (OEA) connaît également une crise d’identité. Toutefois, la réélection de Barack Obama confirme le rôle des Etats-Unis comme premier partenaire de la région, dépouillé des velléités interventionnistes de jadis. L'idée d'un partenariat transpacifique offre un nouveau terrain de convergence.

« L’idéologie et l’esprit partisan ont reculé en Amérique latine, estime Juan Emilio Cheyre. L’intégration passe par la collaboration pragmatique, au-delà des divergences politiques. » Et d’ajouter : « Pour se consolider, la Celac devra adopter des projets emblématiques ».

viernes, 8 de febrero de 2013

L´Amérique Latine au tournant du 2013

Et si l'Amérique latine avait définitivement tourné le dos à ses vieux démons, hyperinflation, dévaluation fracassante, crise de surendettement ? Depuis la tempête bancaire mondiale de 2008, la zone a montré une bonne résistance à la morosité. Certes, l'intensification de la crise sur le Vieux Continent, notamment en Espagne, associée à un freinage de la locomotive chinoise, constitue une menace importante pour la région. Mais la croissance devrait encore atteindre 3,5 % en moyenne en 2013.
Le poids de la zone dans le monde

Population 2011: 8,5%

PIB en 2011: 8,1%

Richesse créée en 2012: 9,2%

La résilience des différents pays est inégale, conduisant à des écarts de croissance significatifs. Le Pérou, véritable dragon, est le chouchou des investisseurs étrangers. Il faut dire que, d'ici à 2017, 70 milliards de dollars d'investissements sont attendus, dont les deux tiers pour le seul secteur minier. Mais la richesse du sous-sol péruvien n'explique pas tout. "Le pays est en train d'investir massivement dans le social et dans l'éducation, utilisant à bon escient l'argent des exportations de matières premières, n'hésitant pas au passage à dynamiter une fiscalité locale lourde et peu efficace", détaille Ludovic Subran, chef économiste à Euler Hermes.

Un nouveau boom industriel au Mexique

C'est toutefois le retour en grâce de l'économie mexicaine qui est le plus spectaculaire : Mexico a gagné la bataille de la compétitivité contre Pékin. Alors que les écarts de coûts salariaux entre le Mexique et la Chine étaient proches de 300 % en 2005, ils sont quasi nuls aujourd'hui. Résultat : un nouveau boom industriel, notamment dans l'automobile, et une montée en gamme. Ainsi, la part des produits low tech dans le total de la production manufacturière est passée de 44 à 36 % entre 2009 et 2012, et la production d'automobiles devrait dépasser les 3 millions de véhicules en 2013. A l'opposé du modèle mexicain, la Bolivie, l'Equateur, le Venezuela et l'Argentine commencent à inquiéter les investisseurs à cause de la multiplication des politiques interventionnistes, voire dirigistes. L'agence de notation Standard & Poor's a en outre baissé la note de la dette souveraine argentine le 30 octobre, en raison "de risques financiers croissants".

Reste le poids lourd de la zone, le Brésil. Consciente de la concurrence très rude des autres pays émergents, Dilma Rousseff est en train de changer le cap de la politique économique brésilienne, après des années Lula entièrement focalisées sur la réduction des inégalités. Exemple le plus frappant : l'abaissement des cotisations sociales dans les industries de main-d'oeuvre. Une mesure qui devrait profiter aux deux tiers de l'industrie. En Amérique latine aussi, on parle de choc de compétitivité !

L’Amérique latine 2013 à l’heure des comptes… et des tournants ?

La possible succession d’Hugo Chávez au Venezuela focalise les attentions à l’entame de l’année 2013. Elle pourrait modifier, à terme, le cadre de gouvernance développé par le chef de la Révolution bolivarienne depuis 1999. Ailleurs sur le continent, plusieurs scrutins clés sonneront l’heure des comptes entre gouvernements et sociétés civiles.

La perspective de voir Hugo Chávez inaugurer un nouveau mandat, le 10 janvier 2013, semble s’éloigner au fil des dernières nouvelles distillées sur son état de santé depuis Cuba, où il est hospitalisé. Insolite situation où un chef d’Etat que l’on savait déjà aux prises avec la maladie remporte haut la main la dernière course présidentielle, le 7 octobre dernier, et gagne un nouveau plébiscite deux mois plus tard, à l’issue d’un scrutin régional propulsant le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) à la tête de vingt des vingt-trois Etats du pays. Le triomphe des urnes aussi vite sapé par les bulletins médicaux, la question de l’avenir du processus “bolivarien” – économie rentière assujettie à une politique sociale ambitieuse – se pose au-delà même de la succession. Non tant dans son principe que dans sa conduite.

Nul doute que l’actuel vice-président Nicolás Maduro, déjà en situation d’intérim, assumerait en cas d’élection le cap tenu pendant plus d’une décennie par son mentor. Mais l’ancien conducteur de métro et syndicaliste, ancien parlementaire, dégage un profil politique bien plus conventionnel que l’ancien militaire, mû par la mystique de la communication directe avec le peuple. Echappant à toute classification habituelle, le modèle de gouvernance développé par Hugo Chávez a fédéré autour d’un seul des centres de pouvoir traditionnels souvent court-circuités (parlement, gouvernement, administrations), et une base militante à vocation délibérative parfois en opposition vis-à-vis des premiers. Cet équilibre tiendra-t-il sans l’adhésion suscitée par une figure charismatique qui ne peut, par définition, transmettre son aura à quiconque ? L’héritage d’Hugo Chávez divisera sans doute, mais cette division pourrait aussi donner de nouvelles latitudes à une société civile que le président bolivarien n’a guère envisagée ni tolérée hors de ses propres cercles partisans.

Tensions post et pré-électorales

Dans d’autres pays, à l’inverse, c’est une société civile encore morcelée et fragile qui devra tenter de (re)prendre pied dans l’espace politique dont elle a longtemps été exclue. La perspective fait craindre d’importantes tensions à l’horizon 2013, notamment chez les futurs convoqués aux urnes. Un véritable test de survie démocratique se pose à l’occasion des scrutins attendus respectivement au Paraguay et au Honduras les 21 avril et 10 novembre prochains. Rien n’indique que ces séquences électorales solderont les effets des récents coups d’Etat survenus dans ces deux pays , où les conflits politiques et sociaux perdurent autour de l’éternel enjeu de la réforme agraire. L’ancien président paraguayen Fernando Lugo, de passage à Quito au mois de décembre, a lui-même déclaré que les échéances de 2013 ne “blanchiraient pas” la destitution dont il a été victime, au mépris des règles, le 22 juin 2012. Le Frente Guasu de l’ancien évêque des pauvres saura-t-il coaliser en force alternative des oppositions au nouveau pouvoir souvent tenues en marge du jeu politique ?

La question se pose de la même manière au Honduras pour le Parti liberté et refondation de Xiomara Castro, épouse du président Manuel Zelaya renversé le 28 juin 2009, dont la plupart des cadres – leaders syndicaux, défenseurs des droits de l’homme, dirigeants paysans – partent pour la première fois à l’assaut d’institutions verrouillées.

Le Chili votera, quant à lui, une semaine après le Honduras. Le nom de l’ancienne présidente Michelle Bachelet (2006-2010) est déjà cité comme successeur probable du conservateur Sebastián Piñera, dont les quatre années à La Moneda ont été fortement ébranlés par l’agitation étudiante. Au-delà de la revendication sectorielle, ce mouvement a porté le débat sur l’héritage de la dictature que la Concertation démocratique – dont Michelle Bachelet est issue – ne pourra éviter en cas de retour au pouvoir.
Le poids des organisations citoyennes reste enfin à confirmer au Mexique, usé par six années d’extrême violence et à peine remis d’élections controversées (cf. précédent lien), et la Colombie, engagée dans un nouveau processus de conclusion d’un conflit armé vieux d’un demi-siècle () mais toujours minée par le narco-paramilitarisme. Dans les deux cas, au moins, une paix formelle sans les citoyens n’imposerait qu’un sursis aux vieux démons régionaux.

América Latina en el 2013: breve análisis de la situación


Chávez y el futuro del ALBA, narcotráfico y crimen organizado, dependencia del exterior para el crecimiento y necesidad de progreso en democracia son algunos de los aspectos más importantes que siguen pendientes en nuestras agendas

Pensar en términos de lo que es casi un continente, resulta un tanto arriesgado para hacer una prognosis conjunta. Pero sí es cierto que podemos dar algunas pinceladas al respecto que a buen seguro señalen las características básicas de nuestro futuro inmediato. Lo latino no es tanto una unidad si no una diversidad de realidades económicas, sociales, culturales e incluso raciales. De esa diversidad es de donde parte nuestro comentario. Un año que de momento se presenta con bastantes interrogantes: Chávez y el futuro del ALBA, narcotráfico y crimen organizado, dependencia del exterior para el crecimiento y necesidad de progreso en democracia son algunos de los aspectos más importantes que siguen pendientes en nuestras agendas.

En primer lugar hay que señalar que el tema de las drogas y el narcotráfico continuará siendo determinante de buena parte del territorio y sobre todo de sus políticos, sus elecciones e instituciones. No tan solo por los grandes clientes: Estados Unidos y Unión Europea, sino sobre todo por lo que implican de consumo y tráfico. No olvidemos, por ejemplo, que Venezuela es el país desde donde llega a la UE el 75% de la droga, lo cual implica corrupción en las alturas y eso alcanza a buena parte del ejército y a cargos políticos. La situación de México está lejos de ser superada y continúa vigente ocupando una amplia zona del norte del país, condicionando también todas las instituciones públicas, el ejército y la policía. En otro sentido, si se quiere contrario, surgen iniciativas de legalización de la droga. En el 2012 los presidentes de México, Honduras, Costa Rica y Belice hicieron un llamado a la OEA para que se estudie la legalización de la droga, también en otro momento el de Guatemala, o al menos de una parte, Uruguay ahora con el presidente Enrique Mujica. La evolución del tema/problema de la droga marca la política, pero también las tendencias económicas y sociales de buena parte de América Latina. Por afinidad problemática deberíamos añadir aquí los temas como la violencia, cada vez más presente en todos los países y donde los de América Central, El Salvador, Honduras o Guatemala se van disputando el nefasto privilegio de ser el número uno a nivel mundial. Menos conocidos pero no menos importantes: la trata de personas, prostitución, venta de órganos, violencia familiar y pandillas. Este submundo social es sin duda alguna el principal negocio de buena parte de la región y marca y condiciona su devenir político y económico. Seguirá siendo un tema básico en la región, aunque nadie cree que existan soluciones claras, contundentes y definitivas sobre el mismo y menos a corto plazo. Pero aparecerán propuestas parciales que pueden representar algún adelanto, aunque no importante, estamos ante un problema que ya se ha convertido en estructural.

Existe una posición de liderazgo en América Latina que hoy en día está sin duda protagonizada por Brasil. Uno de los denominados BRICS por el acrónimo de Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica. Definidor de los grandes países de dinámica de crecimiento más importantes del mundo, lo que diseñara a un futuro no tan lejano una distribución del poder mundial diferente del que hemos conocido hasta ahora. Nótese que son uno en Europa, uno en América Latina, uno en África y dos en Asia, precisamente los más poblados, entre los dos últimos cerca de la mitad de la población mundial. Pero esta posición de Brasil está siendo alcanzada y puede que superada por otro gigante: México, con una economía fuertemente diversificada e integrada principalmente con USA y con el entorno más inmediato del istmo centroamericano (recordemos los intentos de generar un desarrollo común con el Plan Puebla-Panamá). Tiene empresas fuertemente competitivas, no olvidemos que Carlos Slim es el hombre más rico del mundo. Una economía basada en un estímulo a la libre competencia que el cambio al PRI no parece que vaya a menguar. Y un sistema financiero saneado. Mientras Brasil debe realizar un proceso de reestructuración y asumir sus grandes logros como la lucha contra la pobreza. México se encuentra con una dinámica totalmente lanzada. Dos líderes continentales en posiciones diferentes pero muy importantes a nivel incluso mundial.

El antiguo líder, Argentina, se halla un tanto rezagado hoy en día con tasas de crecimiento menores, país volcado a la exportación y por tanto dependiendo de la demanda de sus productos básicos como carne y trigo que hoy está variando sensiblemente hacia la soja, incluyendo agroindustria y que se espera que con la lenta recuperación europea tome un nuevo impulso. Un país que solo hay que ver el sistema ferroviario creado por los ingleses para dirigir los productos de la Pampa hacia el puerto de Buenos Aires. El populismo peronista que puede significar cualquier cosa desde el seudofascismo populista, hasta una especie de socialdemocracia populista. Realmente líderes del justicialismo han sido de todo incluyendo grandes corrupciones como las de Menem. Hoy deben replantearse muchas cosas, desde si finalmente se irá a un puerto de aguas profundas en San Antonio-Bahía Blanca a si se sigue con la feria agrícola como máximo exponente del país y, en medio, las maniobras típicas que utilizan todos, desde los militares hasta los justicialistas, como las expropiaciones o las Malvinas, para entretener a la población. Dinámica menor y muchos asuntos pendientes, incluyendo el cono sur (Mercosur) y las alianzas con el ALBA.

Tenemos un eje Pacifico que está tomando mucha importancia, superando el antiguo pacto andino que nunca funcionó, hoy se aúna el crecimiento de Chile, Perú, Colombia y México. Todas ellas economías muy dinámicas que seguirán creciendo en los próximos años. Los más recientes en incorporarse como Perú le falta mucho para que el crecimiento se extienda a todas las capas de población. Téngase en cuenta la gran cantidad de población india. Pero las fuertes tasas de crecimiento pueden llegar a superar las tradicionales barreras entre los indios y los mestizos (es difícil hablar de una población blanca, que si bien la hay no es cuantitativamente significativa). Hay movimientos de integración de sus economías. Por ejemplo, las minas de la antigua Southern Cooper Corporation en Perú hoy son mexicanas y sus sistemas financieros tienden a ser altamente relacionados. Grupo dinámico e importante que seguirá con altas tasas de crecimiento mejorando su relación y complementariedad.

Otro grupo importante es el liderado por Venezuela con el Alba .Ahí se espera un freno importante en su evolución. La política del socialismo del siglo XXI es difícil de mantener inclusive para los propios venezolanos, donde un 85% de la población rechaza las subvenciones a terceros países, sobre todo mientras la pobreza en la propia Venezuela es aún tan importante. Venezuela, con graves problemas internos, será el país, junto con El Salvador, que menos crecerá este año en toda América Latina. De hecho, es posible que se hable del fracaso del modelo y, continuando o no el chavismo, haya que dar un fuerte golpe de timón. El fracaso del grupo Alba pondrá en apuros seguramente a la isla cubana, hoy subvencionada con el petróleo de Venezuela (más de 100.000 barriles diarios ya a Dominicana más de 30.000), lo que forzará a aperturas más rápidas e importantes para evitar el estrangulamiento de su economía. Del grupo Alba, destacar Bolivia, que continúa su crecimiento fundamentado una vez más en sus propios recursos naturales. Venezuela debe realizar importantes cambios estructurales, su política de subvenciones es socialmente aceptada por los estratos más pobres de la población pero no hay tantos procesos generadores de desarrollo y por tanto de empleo como cabría desear. Muchos indicadores de salud, educación y asistencia social han sido mejorados en estos años. Pero en otros aspectos la situación ha empobrecido a amplias capas de población o, como me decía un taxista, antes comprarme un traje equivalía a al ingreso de medio mes hoy necesito dos meses y medio. Más de un 25% de las empresas han desaparecido en estos años. La población y las actividades que generan crecimiento han disminuido en forma muy importante y el Estado no lo puede sustituir. Los precios crecen y el desencanto especialmente entre amplias capas medias de población crece.

En el istmo centroamericano el crecimiento no parece tan importante, sigue siendo desigual y marca un futuro diferente en la zona que no acaba de avanzar en su integración, lo que se observa claramente en la poca importancia de su organismo integrador el SICA. Panamá seguirá con su crecimiento pero deberá comenzar a trasladar sus efectos a todo el territorio en un enfoque de auténtica política territorial, hoy muy polarizado en su capital. Costa Rica mantendrá aún una tasa de crecimiento significativa, pero se enfrenta un año más a superar su propia burocracia, la sala 4° y la Contraloría representan el “sumun” de una burocracia excesiva y costosa y la situación de unas infraestructuras que pueden llegar a colapsar el país por lo poco desarrolladas, lejos de las necesarias en un país que ha conseguido alcanzar tan altos índices de desarrollo turístico. Panamá y Costa Rica continuarán siendo los menos centro americanistas del istmo. Nicaragua sigue con su crecimiento especialmente el turismo en San Juan del Sur y a la espera de si lanza el proyecto de rio San Juan hasta el Pacifico creando otra alternativa al canal de Panamá. De todas formas su dependencia de Venezuela cuestiona su sostenibilidad. En el resto, El Salvador una vez más reúne un nuevo record al ser el país que menos crecerá en América Latina junto con Venezuela. Con problemas básicos de violencia, narcotráfico y estructuras poco atractivas para la inversión no presenta síntomas de mejora. Su calificación de la deuda es una de las más bajas cerca de los bonos basura argentinos. El futuro es problemático y este año, de campaña para las presidenciales del 2014, donde ya se apunta un empate entre ARENA y FMLN puede suceder de todo menos estímulos claros al crecimiento. El crecimiento se espera en el denominado “asocio para el crecimiento” con los EEUU y el nuevo proyecto de Fomilenio en la autopista sur para fomentar principalmente el turismo en la costa, bastante poco desarrollada en este sentido. Otras alternativas de candidaturas como la del ex presidente Tony Saca con su partido Gana y sus posibles alianzas, parecen prepararse precisamente para romper la excesiva polarización.

En conjunto, unas tendencias al crecimiento positivas en toda Latinoamérica con pocas excepciones. Pero también la necesidad de enfocarse en determinados puntos básicos para garantizar la sostenibilidad del progreso. Ir superando la excesiva dependencia en muchos casos del exterior, potenciar las reformas institucionales sólidas que desarrollen la democracia en un ámbito de independencia de poderes, fortaleza y transparencia de los mismos, una necesaria redistribución de la renta que revierta el crecimiento hacia una mayor parte de la población, necesidad de seguir con políticas de reducción de la pobreza en base al desarrollo económico y no al subvencionalismo, una necesidad de incrementar la relación Sur-Sur, comercial pero también en el ámbito educativo, sanitario y cultural. Un crecimiento del indigenismo, que en muchos países representa una mayoría de la población, que debe integrarse al conjunto, del que han estado apartados, para mejorar sus capacidades de desarrollo conjunto. Y como corolario señalar la necesidad de un fortalecimiento de la sociedad civil como autentico contrapeso de los poderes fácticos y para la creación de un soporte democrático popular. En definitiva, una sociedad más enfocada en una relación entre sí que no solo a mercados foráneos. Una percepción en general optimista, aunque queda mucho trabajo por hacer sobre todo desde la perspectiva de la democracia, la transparencia, la participación, el desarrollo sostenible y el alejamiento de la pobreza.

Frederic Miralles